Pourquoi un blog sur la technique photographique
Pourquoi
un blog sur la technique photographique ?
La photographie a beaucoup changé ces dernières années et il est possible maintenant de trouver toutes les infos sur le net, il est plus difficile de trouver un site complet. C’est pour cette raison que j’ai essayé de rassembler ici un maximum de renseignements utiles aux photographes amateurs. Bons nombres d ‘infos proviennent du net mais aussi de mes cours de photos même s’ils datent un peu et de mon expérience perso. Avec l'automatisation des apn la multiplicité des programmes proposés dans des menus parfois compliqués le seuls paramètre qui reste entièrement à la charge du photographe est le cadrage. Le plus gros chapitre de ce blog sera donc consacré au cadrage et à la composition d'image.
Comment
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Les articles se suivent, pour une bonne navigation je vous conseil de choisir un thème dans les catégories dans la colonne de droite et ainsi les articles s’enchaîneront chronologiquement.
Il y a également de nombreux liens dans les articles vous pouvez les consulter pour plus d’information
Invention
INVENTION DE LA
PHOTOGRAPHIE
Les deux phénomènes nécessaires à l'obtention d'images photographiques étaient pour certains connus depuis longtemps. Depuis Aristote, on savait mettre la réalité en boîte ; il suffit de percer un « petit trou » (sténopé) dans une chambre noire (camera obscura) pour voir apparaître une image inversée dans le fond blanc de la boîte. D'autre part, les alchimistes savaient que la lumière noircissait le chlorure d'argent. Vers 1780 Jacques Charles, plus connu pour son invention de l'aérostat gonflé à l'hydrogène, parvint à figer, mais de façon fugitive, une silhouette obtenue par le procédé de la chambre noire sur du papier imbibé de chlorure d'argent. Thomas Wedgwood (1771-1805) fit des expériences analogues avec le nitrate d'argent ; il en publia un mémoire en 1802. De son côté John Herschel en 1819 décrit les propriétés de l'hyposulfite de sodium qui deviendra le fixateur.
Joseph Nicéphore Niépce, un inventeur de Chalon-sur-Saône, associe ces trois procédés pour fixer des images (de qualité moyenne) sur des plaques d'étain recouvertes de bitume de Judée, sorte de goudron naturel qui possède la propriété de durcir à la lumière (1826 ou 1827) ; la première photographie représente une aile de sa propriété à Saint-Loup-de-Varennes (Saône-et-Loire). Ce cliché est visible à l'Université d'Austin au Texas depuis que Helmut Gernsheim en a fait don à cette institution, en 1963[2]. Si on regarde bien cette image, on remarque son éclairage particulier. En effet, la pose a duré de nombreuses heures (on estime la pose entre 14 et 18 heures) ; le soleil a donc éclairé le mur de droite puis celui de gauche plus tard dans la journée.
Nicéphore meurt en 1833 et Louis Jacques Mandé Daguerre poursuit l'amélioration du procédé. En découvrant le principe du développement de l'image latente, Daguerre trouve le moyen de raccourcir le temps de pose à quelques dizaines de minutes. En 1839, Il promeut son invention auprès du savant et député François Arago, qui lui accorde son soutien.
Ainsi, la date conventionnelle de l'invention de la photographie est 1839, c'est la date de la présentation par Arago à l'Académie des sciences de l'« invention » de Daguerre, le daguerréotype. C'est en fait une amélioration de l'invention de Niépce. L'État français l'acquiert contre une rente viagère annuelle de 6 000 francs à Daguerre et de 4 000 francs à Isidore Niépce, le fils de Nicéphore, puis en fait don « au monde ».
Grâce au daguerréotype, on obtient des images après « seulement » une demi-heure de pose (lorsque le ciel est parfaitement dégagé). Cette lenteur est quelque peu problématique : les rues de Paris, même à une heure d'affluence apparaissent totalement vides. Mais qu'importe, la photographie était inventée. La première photographie représentant des êtres humains sera réalisée un peu plus tard : un passant se fait cirer les chaussures par un cireur des rues, les deux personnages sont restés immobiles pendant plusieurs minutes.
Par la suite, la photographie évolue très vite. En effet, le résultat des recherches est acquis par l'État français et chacun peut très vite l'améliorer.
Les progrès suivent trois directions :
- La réduction du temps de pose par augmentation :
- de la sensibilité des surfaces sensibles,
- de la luminosité des objectifs ;
- L'amélioration de la stabilité du tirage ;
- La simplification de l'utilisation des appareils, grâce à l'invention :
- d'appareils de plus en plus légers et de moins en moins chers,
- de préparations stables évitant les manipulations chimiques,
- de l'introduction de l'informatique avec la numérisation de l'image, dite « photo numérique »
Découverte de la photosensibilité 1829
Daguerréotype : premier procédé photographique commercialisé, dans lequel une image est formée sur une plaque de cuivre plaquée d'argent, extrêmement polie, sensibilisée par des vapeurs d'iode pour former des iodures d'argent. Après exposition, l'image latente est développée aux vapeurs de mercure, ce qui donne une image unique sur métal qui ne peut pas être utilisée comme un négatif pour la duplication.
Image latente : image invisible produite par l'exposition à la lumière sur un matériau sensibilisé et qui devient visible par développement.
Au cours de l'été 1827, Niepce exposa une plaque d'étain enduite de bitume dans la camera obscura, dont il obtint, huit heures après, l'image d'un colombier.
Malgré l'utilisation de plaques d'argent ou de cuivre argenté à la place des anciennes en étain et le recours à l'iode pour accroître la sensibilité de l'argent à la lumière, il ne réussit pas à diminuer la durée de l'exposition nécessaire à l'obtention d'une image.
Il prit alors contact avec un fabricant parisien d’instruments d’optique, Vincent Chevalier, qui à son tour informa Daguerre.
Parallèlement, Daguerre cherchait à obtenir une image permanente dans la camera obscura, et c'est ainsi qu'il se mit en rapport avec Niepce.
La rencontre entre les deux hommes eut lieu, et un contrat fut signé deux ans plus tard pour poursuivre leurs recherches de façon commune.
Les expériences de Talbo (1833)
En 1833, William Fox Talbot débute
une série d'expériences qui aboutiront en 1839 à la présentation d'une
technique permettant d’obtenir une image sur papier par action de la lumière.
William Fox Talbot, Lacock Abbey, près de Chippenham, 1800 - id.1877, physicien
britannique.
De 1835 à 1841, il mit au point la
photographie avec négatif et sur papier (calotypie ou talbotypie). En 1851, il
imagina un procédé de photographie instantané.
William Henry Fox Talbot imagina de réaliser une image permanente de ce qu'on
pouvait voir dans la camera obscura; en moins de deux ans, il réussit à obtenir
des images par l'action de la lumière sur du papier traité dans des bains
alternés de chlorure de sodium et de nitrate d'argent.
Les premières images qu'il réalisa furent celles d'objets plats.
Talbot améliora la même année cette découverte en réalisant une image carrée négative en photographiant sa demeure ancestrale Lacock Abbey.
Elle fut obtenue en exposant du papier sensibilisé, pendant environ dix minutes à la lumière vive du soleil, dans un très petit appareil de prises de vues, à courte distance focale.
Pour stabiliser ces premières images, Talbot employa de l'iodure de potassium ou du sel, mais, au début de 1839, il eut recours à l'hyposulfite de soude sur le conseil de Herschel.
Talbot appela ces images "dessins photogéniques", et il proposa de corriger leurs inversions en posant une autre feuille de papier sensibilisé à l'argent contre l'image négative et en les exposant toutes deux à la lumière.
1ere photo positive sur papier -1839)
En 1833, Daguerre annonce le succès de son procédé de reproduction des images par l'action de la lumière sur une plaque de cuivre recouverte d'une couche d'argent.
L'image invisible apparaît après un
développement chimique (=daguerréotype).
Après la mort de Niepce en 1833, Daguerre continua ses travaux à Paris avec des
plaques d'argent iodés, abandonnant définitivement le bitume.
En 1835, il tomba sur le phénomène connu sous le nom de développement latent: le photographe n'a plus à attendre l'apparition de l'image sur la plaque pendant l'exposition, mais peut la faire venir par développement chimique - en l'occurrence, avec de la vapeur de mercure - ce qui permet de réduire radicalement la durée de l'exposition.
Un problème demeurait sans solution, celui de savoir comment arrêter l'action de la lumière sur les halogénures d'argent, action qui provoquait l'assombrissement de l'image jusqu'à son effacement; mais, en 1837, Daguerre trouva un moyen de la stopper avec un bain de chlorure de sodium.
En 1839 il apprit indirectement par leur découvreur, le savant anglais John Herschel, les propriétés de l'hyposulfite de soude, qui, par lavage, enlève les sels d'argent non exposés.
Le daguerréotype, ainsi qu'il baptisa son invention, était délicat - facilement abîmé par les marques de doigts et les variations hygrométriques - et devait donc être encadré sous-verre.
A la même époque, Hippolyte Bayard
montra des images positives directes obtenues par action de la lumière sur un
papier sensibilisé placé à l'intérieur de l'appareil de prise de vue.
Hippolyte Bayard, Breteuil, Oise, 1801 - Nemours 1887, photographe français.
En améliorant le procédé de Talbot, il obtint les premiers positifs directs sur papier (1839).
En 1839, Hippolyte Bayard,
fonctionnaire français, présenta un procédé pour obtenir directement des images
photographiques positives sur papier: il avait foncé une feuille de papier avec
du chlorure d'argent et de l'iodure de potassium, sur laquelle la lumière
agissait comme un décolorant lorsque la plaque était exposée dans l'appareil de
prises de vues. L'invention de Bayard resta
largement ignorée à l'époque en raison du soutien officiel apporté au
daguerréotype.Pourtant, en France, certains photographes manifestèrent un vif intérêt
pour un procédé sur papier de préférence au daguerréotype, et de cette manière
les expériences continuèrent dans cette direction
1ere photo éclairés a la lumière électrique
En 1851, Talbot réalisa les
premiers clichés éclairés à la lumière électrique.
Peu après l'invention de la photographie, l'éclairage artificiel fut au centre
d'un autre ensemble d'expériences destinées à en élargir la portée.
En 1851, au moyen de piles électriques, Talbot réussit à réaliser une image lisible d'une pièce de rotative en révolution rapide; c'est aussi lui qui procura à Nadar l'éclairage artificiel dont il avait besoin pour ses expériences.
Invention du négatif
illiam Henry Fox Talbot (1800-1877) mène des recherches parallèles à celles de Niépce et Daguerre à partir de 1833. En 1840, il invente le « calotype », procédé négatif-positif qui permet la diffusion multiple des images. Suivent d’autres recherches, qui petit à petit permettent d’améliorer la qualité des images, la sensibilité des surfaces sensibles, et de simplifier la procédure de prise de vue ; 1847 « procédé à l’albumine » (Claude Félix Abel Niépce de Saint-Victor, cousin de Nicéphore), 1850 « procédé au collodion humide » et 1851 « ambrotypie » (Frederick Scott Archer), 1852 « ferrotypie » (Adolphe-Alexandre Martin). Félix Tournachon plus connu sous le nom de Nadar en fait une utilisation commerciale. Il réalise des portraits des personnalités de l'époque, et en 1858 il réalise à Bièvres la première photographie aérienne, prenant une vue de Paris depuis un aérostat.
Invention du film souple
Les premiers clichés (noir et blanc ou autochromes) étaient réalisés sur des plaques de verre, relativement encombrantes, lourdes et fragiles. En 1884, George Eastman met au point les surfaces sensibles souples. Le film en celluloïd, permettant de stocker plusieurs images dans le magasin de l’appareil photographique, supplante alors la plaque de verre. La diminution de la taille des appareils facilite la pratique de la prise de vue en (presque) tous lieux et toutes circonstances. Le Kodak sera le premier appareil photographique fabriqué par la compagnie Eastman permettant d'enregistrer une centaine d'images sur support souple. Une fois le film exposé, l'appareil était renvoyé à Rochester (NY) où le film était développé, les épreuves tirées, l'appareil rechargé, et le tout renvoyé à son propriétaire.[réf. nécessaire]
Invention de la photographie en couleur
Charles Cros et Louis Ducos du Hauron présentent le même jour à l'académie des sciences, le principe de la photographie en couleurs indirecte en trichromie soustractive en 1869, nécessitant l'exposition de 3 images correspondant aux trois couleurs primaires. Le procédé sera utilisé à grande échelle par Prokudin-Gorskii entre 1900 et 1918.Une étape importante fut ensuite le premier procédé véritablement pratique de photographie en couleur, l’« autochrome », inventé par les frères Louis et Auguste Lumière en 1903 et commercialisé à partir de 1907. L'utilisation est simple (une seule image) mais la sensibilité très faible oblige à des poses de quelques secondes et le format des plaques 9 × 12 impose des appareils lourds.
Il faudra attendre 1935 avec l'entrée en production de l'Agfacolor puis du Kodachrome pour que la photographie en couleur se répande avec des appareils compacts faciles à transporter (pellicule souple) mais toujours limitée à des diapositives. Les amateurs devront attendre l'Ektachrome vers 1946 pour disposer d'un traitement abordable bien que délicat. Le succès à grande échelle dépendait de la possibilité de tirage sur papier que permet le Kodacolor introduit en quantité limitée pendant la Seconde Guerre mondiale (1942) puis plus largement dans les années 1950 sous le format 135.
Les frères Lumière mettent au point l'autochrome
En 1904, Les frères Lumière mettent
au point la première plaque couleur transparente : l'autochrome.
Les frères Lumière, inventeurs et industriels français. Louis Lumière, Besançon
1864 - Bandol 1948, et Auguste Lumière, Besançon 1862 - Lyon 1954.
Louis, aidé de son frère, inventa
le Cinématographe, pour lequel il tourna ou fit tourner de nombreux films. On
leur doit également la mise au point du premier procédé commercial de
photographie en couleur, l'Autochrome (1904).
L'Autochrome est un procédé de plaques tramées en couleur dans lequel des
grains d'amidon teinté par les trois couleurs primaires (rouge, vert et bleu)
sont mélangés et saupoudrés sur une plaque de verre enduite d'une substance
collante.
La plaque est ensuite recouverte d'une poudre noire, puis vernie et enduite d'une émulsion sensibilisée, et exposée dans la chambre noire. Après développement, l'image obtenue est en positif transparent.
Le film 35 mm et les appareils de petit format
En 1909, le Français Étienne Mollier eut l'idée d'utiliser le film cinématographique 35 mm dans son appareil photographique appelé le Cent-Vues, un appareil « de poche » qui prenait d'affilée cent vues 18/24 mm. Le Cent-Vues fut fabriqué en 1910, obtint la Médaille d'or du Concours Lépine et fut commercialisé aussitôt, à petite échelle et sans grand succès[3]. En 1913, Oskar Barnack construisit le premier prototype du Leica, qui fut commercialisé à partir de 1925 et fut le premier des appareils utilisant le format 24 x 36 mm, qui est resté le plus courant jusqu’à la fin du XXe siècle.
Invention du positif direct
Vers 1948, le docteur Edwin H. Land met au point le premier appareil à développement instantané, le Polaroïd, et en 1962, il adapte ce procédé à la couleur. Les premières versions du polaroïd comportaient un internégatif. Dans les années 1980 on améliore la technique pour se passer de l'internégatif et obtenir un véritable positif direct.
C'est pourtant une des premières recherches de la photographie sur laquelle le français Bayard travaillera autour de 1838-1839, simultanément aux recherches de Niépce et Daguerre sur le daguerréotype. On connaît de Bayard avec ce procédé le premier autoportrait (dit « l'Autoportrait en noyé ») de l'histoire de la photographie.
Une variante, la photographie en relief
La stéréoscopie ayant été inventée avant la photographie (Wheatstone, 1838), des photographes se sont mis dès 1841 à prendre des photos en relief, en deux poses successives avec un décalage entre les deux prises de vues. Cette prise de vues en deux temps n'étant pas possible pour les portraits, des appareils à deux objectifs ont été construits à cet effet dès les années 1850.
1ere vue aérienne de Nadar
En 1858, Nadar fut le premier à
prendre une vue aérienne en ballon au dessus de Paris.
Nadar (Félix Tournachon) Paris 1820 - id. 1910, photographe et caricaturiste
français.
Il photographia les célébrités de
son époque (Le Panthéon de Nadar), réalisa les premières photographies
aériennes prises en ballon (1858) et fut l'un des premiers utilisateurs de la
lumière artificielle (en 1861, dans les catacombes).
En 1858, Nadar fut le premier à réussir une image un peu trouble de Paris: il
était caché derrière un rideau sombre, il avait embarqué son appareil dans la
nacelle d'un ballon captif manœuvré par les illustres frères Goddard. Il passa les deux années suivantes à promouvoir son propre aéronef
"plus léger que l'air", mais son plus grand succès de photographie
aérienne, il l'obtint par ses vues de l'Arc de Triomphe prises en 1868 avec un
appareil à objectif multiples
1ere photo souterraine de Nadar
En 1861, on découvre la première
photographie souterraine de Nadar prise dans les catacombes de Paris grâce à
l'éclairage de batteries Bunsen.
Au moyen de piles de Bunsen et de réflecteurs, Nadar fit d'abord des portraits,
puis, en 1861, il réussit à descendre dans la rue cet appareillage pour
photographier les égouts et les catacombes.
Comme certaines poses duraient jusqu'à 18 minutes, il fut obligé de substituer des mannequins aux sujets réels, Nadar réussit à réaliser une centaine de scènes souterraines.
Par ces clichés des conduits et des tuyaux des égouts, des catacombes, Nadar démontrait ainsi que la photographie était en mesure de dévoiler une information visuelle comportant un grand nombre de données physiques.
photo publicitaire 1920
En 1920, aux Etats-Unis et en
Europe, on commence à utiliser la photographie à des fins publicitaires.
Comment imaginer aujourd'hui un monde sans publicité ? Et surtout, comment
imaginer la publicité sans l'apport décisif de la photographie ?
Les ressources de cette dernière n'ont pourtant pas été reconnues avant les années 20.
La réclame venait alors tout juste de naître, et dans un premier temps, nul ne songea à recourir à des procédés photographiques, au demeurant encore fort coûteux, pour vanter des produits ou des services.
D'ailleurs, nul n'imaginait alors que de simples photos pouvaient vanter l'attrait d'un produit ou allécher le consomateur.
Le photojournalisme 1924
En 1924 et 1925, apparait deux nouveaux petits appareils :
l'Ermanox et le Leica 35mm qui permirent de faire des clichés instantanés en
lumière naturelle et ont ainsi ouvert de nouvelles perspectives pour le
photojournalisme.
Les progrès du matériel et l'audience grandissante des journaux illustrés
allaient modifier, dès 1925, la conception du reportage de guerre et du
document en général. Parmi les inventions qui
précipitèrent cette évolution, signalons celle de l'Ermanox, appareil allemand
à la fois petit et léger, et surtout celle de la pellicule 35mm en rouleaux,
lancée par Leica en 1925.
Ces nouveaux appareils permirent aux photographes de travailler plus discrètement, ce qui devait naturellement se sentir dans leurs clichés. La conception du photoreportage et de la photographie elle-même en fut radicalement modifiée
Le flash électronique
C'est en 1925 qu'apparait le
premier flash électronique.
L'éclairage au flash électronique constitua un important progrès à la fois pour
les photographes amateurs et pour les professionnels.
Depuis les années 1860, on utilisait le magnésium, en fil, en ruban ou en poudre, selon différentes méthodes, mais la plupart d'entre elles furent abandonnées après l'invention de l'ampoule de flash par l'Allemand Paul Vierkötter en 1925. L'éclairage artificiel produit par un fil de magnésiim enfermé dans un de verre etait plus sur, sans fumée, et donnait moins de contrastes.
Le polaroid
C'est en 1948 aux Etats-Unis,
qu'apparait le Polaroïd, invention d'Edwin Land qui donna une épreuve sépia en
60 secondes.
L'événement le plus marquant pour la photographie amateur fut l'apparition en
1948 d'un appareil et d'un film qui permettaient la photographie instantanée en
une seule opération.
L'appareil Polaroïd, conçu par
Edwin H. Land, avait repris en fait une idée aussi ancienne que la photographie
elle-même :
sensibiliser et développer le film à l'intérieur de l'appareil.
Un grand nombre d'inventions du XIXième siècle et du début du XXième avaient concrétisé ce concept.
Mais le Polaroïd fut le premier appareil à tirage instantané qui, dans sa première version, produisait un tirage positif monochrome seulement une minute après la prise du cliché.
Cela se faisait au moyen d'une petite enveloppe scellée, de révélateur fixateur et d'un réceptacle complexe pour l'image.
La photographie numérique
Les techniques informatiques permettent de transformer une image en une série de points, les pixels, dont les caractéristiques sont exprimées par des nombres. Grâce à cette numérisation, il est possible de reconstruire l'image à volonté sur des périphériques informatiques adaptés : on peut ainsi la traiter avec des logiciels de développement et retouche puis l'imprimer ou la diffuser au format numérique.
La difficulté rencontrée avec cette technologie, qui marque une rupture complète avec les procédés physico-chimiques initiaux, se situe dans la conception des capteurs électroniques de l'image qui remplacent le film. La résolution de ces derniers, le nombre de pixels d'une image qu'ils sont capables de générer et la sensibilité évoluent très rapidement. Le nombre de photosites par millimètre carré joue un rôle non négligeable, même si, comme pour les anciennes techniques, la qualité de l'image finale dépend de nombreux autres paramètres, comme la taille du capteur, en rapport avec le pouvoir séparateur des optiques employées. En utilisant une même optique, un capteur 12 millions de pixels plein format aura une bien meilleure qualité d'image qu'un capteur d'appareil compact numérique ayant le même nombre de pixels. En 1982, Sony dévoile le tout premier appareil photo numérique couleur.
Le premier appareil photo numérique date déjà de 1982. Il s'agissait du MAVICA de Sony. Equipé d'un capteur CCD de 279 300 éléments au silicium, l'appareil enregistrait les informations sur un mini disque magnétique (le Mavipak).
Les photographies ainsi obtenues pouvaient être soit visualisées sur un écran de télévision, soit transférées via la ligne téléphonique, soit reproduites sur papier grâce à une imprimante MAVIGRAPH.
La photographie numérique présente l'avantage de pouvoir retraiter et retoucher les images avec un ordinateur et un logiciel de traitement d'image. Ces logiciels permettent une grande liberté de création, allant de la simple correction de lumière, de contraste ou de couleur à la retouche et la composition d'images.
Les réseaux de communication, internet et les services communautaires de photo en ligne apparus depuis 2003, ont déployé les possibilités d'usage de la photo numérique. Avec les blogs et les services de partage de photographies comme Pikeo ou Flickr, les photographes internautes disposent d'outils et de services permettant de communiquer, d'échanger et d'exposer leurs photos numériques, autant dans la sphère privée ou communautaire qu'à l'échelle planétaire. Les services offrent des possibilités d'exploitation en ligne considérables : gestion des contacts, diaporamas, localisation géographique, etc. Les artistes et professionnels y trouvent leur compte avec des audiences importantes pouvant dépasser n'importe quel lieu d'exposition physique.
Les grandes marques d'appareils photo numériques sont : Canon, Fujifilm, Kodak, Leica, Nikon, Olympus, Panasonic, Pentax, Samsung, Sony
Principe de la photographie
Principe de l'appareil photo
Daguerréotype
Un appareil photographique se compose au moins d'une chambre noire, avec d'un côté une ouverture pour faire entrer la lumière émise par la scène à photographier et de l'autre une surface sensible pour enregistrer cette lumière.
Dans le cas le plus fréquent, un objectif est positionné au niveau de l'ouverture. Le plus souvent, il contient un diaphragme permettant de doser la quantité de lumière qui entre, ainsi que la profondeur de champ (ces deux aspects étant liés). Certains objectifs (des modèles simples pour amateurs ou les objectifs catadioptriques) utilisent des ouvertures fixes.
Il existe quelques appareils qui n'utilisent pas d'objectif : les sténopés. Seule une ouverture minuscule permet la formation d'une image relativement nette, ce qui empêche de faire entrer une forte quantité de lumière et aboutit donc à des temps de pose longs. D'où l'intérêt de l'objectif : faire entrer beaucoup plus de lumière (et obtenir une image plus nette).
On installe aussi la plupart du temps un obturateur qui permet de contrôler le temps d'exposition de la surface sensible. Certaines vieilles chambres s'en passent : l'opérateur (le photographe) enlève juste un bouchon devant l'objectif le temps de la pose - mais cela est valable surtout pour les longues poses, couramment employées aux débuts de la photographie, en accord avec la lenteur des émulsions d'alors.
Les surfaces sensibles utilisées procèdent de deux grandes familles : l'argentique et le numérique. Dans le premier cas, on utilise une émulsion de gélatine et de sels d'argent couchée sur une plaque de verre ou une pellicule, dans le deuxième un capteur (les images sont alors enregistrées sur un support électronique distinct du capteur, le plus souvent une carte mémoire).
Appareil stérécopique
Des appareils stéréoscopiques de tous types ont été construits dès les années 1840 et jusqu'à nos jours : ils sont composés de deux chambres photographiques complètes, couplées et synchronisées, produisant des photographies stéréoscopiques de toutes générations : daguerréotypes, cartes stéréoscopiques, couples stéréoscopiques sur papier, plaques diapositives ou film souple.
Depuis le début des années 2000, il existe des appareils de prise de vue numérique adaptés ou spécialement construits pour la stéréoscopie, rebaptisée « 3D relief ».
Photographie argentique
Il existe
de nombreux types d'appareils photographiques. Tout en reprenant les principes
expliqués ci-dessus, ils diffèrent dans la façon qu'ils offrent de viser, de
cadrer ou de penser son image.
Chambre Sinar
Le système le plus simple et le plus ancien. La visée se fait directement à travers l'objectif, sur un verre dépoli (où l'image est vue totalement inversée). Lors de la prise de vue, on remplace le dépoli par un plan-film ou un dos roll-film. Ce système offre, par différents mouvements des corps avant et arrière, de nombreuses possibilités de travail sur la profondeur de champ, la géométrie et la perspective. L'utilisation de dos numériques (dont la définition peut atteindre, en 2006, 88 millions de pixels) rend ce matériel tout à fait actuel, bien qu'onéreux.Système plus complexe : la visée se fait aussi par l'objectif, mais à travers un viseur équipé d'un prisme et grâce à un miroir (d'où le terme de reflex, réflexion). Ce miroir, basculant vers le haut pendant l'exposition (obturant par conséquent la visée pendant une fraction de seconde) permet à l'image d'être projetée sur la surface sensible pendant la prise de vu
Appareil folding
S’inspirant des chambres d’atelier, le folding (pliant) tire son nom du soufflet qui relie le plan film à l’ensemble obturateur/objectif. Premier avantage, cette liaison souple autorise une mise au point plus aisée en jouant sur la distance entre le plan film et l’objectif. Autre avantage, le soufflet peut être totalement replié et venir se loger, avec l’obturateur et l’objectif, dans le corps du boîtier. La chambre noire de l’appareil étant ainsi escamotée, le gain de place est significatif et l’appareil replié peut tenir dans une poche. Ce type d’appareil subira des améliorations constantes jusqu’à la fin des années 1940. D’astucieux mécanismes de jambage permettront à l’ensemble des éléments de l’appareil (obturateur, objectif, soufflet, viseur à prisme) de se replier ou de se mettre en position automatiquement. Si les premiers foldings utilisaient des formats très divers (4,5 x 6 cm ; 6,5 x 11 cm ; …) l’apparition du format 620 puis 120 généralisèrent le format 6 x 9 cm pour ce type d’appareils. Ce format de négatif autorisait un tirage sur papier photographique sans agrandissement, par contact direct.
Appareil photographique reflex bi-objectif
Système
où la visée se fait à travers un deuxième objectif couvrant le même champ que
l'objectif de prise de vue. Ce deuxième objectif projette l'image vers un verre
dépoli après réflexion sur un miroir, d'où à
nouveau le terme de reflex
Rolleiflex et appareil télémétrique
Appareil télémétrique
Système où la visée se fait dans un viseur séparé n'utilisant pas de verre dépoli. La distance de mise au point est évaluée avec un télémètre.
Appareil reflex mono-objectif
Un appareil photographique reflex mono-objectif est
un type d'appareil photographique caractérisé par l'utilisation d'un objectif
unique servant à la fois à la prise de vue et à la visée grâce à un système de
miroir mobile. Il se différencie ainsi des appareils non reflex, dans lesquels
la visée s'effectue avec un viseur extérieur, et des reflex bi-objectif, dans
lesquels un objectif sert à la visée et un autre à la prise de vue. Dans le
langage courant, le terme seul de reflex désigne souvent un reflex
mono-objectif au format 24 x 36, par opposition aux compacts. Le reflex
mono-objectif est parfois aussi désigné SLR, de l'anglais Single Lens Reflex.
(en photo le Pentax k100)
Appareil argentic compact
L'appareil photographique compact (ou plus simplement un compact) est de petite taille et léger, le plus souvent totalement automatisé; sa visée se fait dans un viseur distinct de l'objectif
Appareil photo instantané
- voir polaroïd article suivant -
Les instamactics
le film était dan sune cartouche plastique qui facilité beaucoup le chargment. deux formats étaient disponibles les 126 qui faisaient des photos carré et les 110 ou pocket avec un film de 16 mm les photos etaient rectangulaires.
un instamatic 126 et son flash cube de type X et son chargeur 120 et un 110 avec son chargeur
Les "prêt à photographier" ou appareil jetable
PHOTOGRAPHIE NUMÉRIQUE
Compact numérique
En numérique existe aussi une variation commerciale des appareils compacts: les bijoux. Ces appareils affichent avant tout un design recherché. Avec un poids plume et des dimensions miniatures, ils contiennent malgré tout quelques fonctions non-photographiques évoluées (Wi-Fi, écran tactile...) et des capteurs de 5 à 14 millions de pixels. Seul gros inconvénient : la qualité des images n'est pas toujours au rendez-vous.
En numérique, un compact capture généralement de 4 à 14.7 millions de pixels.
Appareil brideg
Ces appareils (en argentique comme en numérique) font, littéralement, le pont (bridge en anglais) entre les compacts et les reflex. Ils sont techniquement plus avancés que les compacts (modes priorité vitesse/ouverture, utilisation manuelle possible, objectifs de meilleure qualité, etc.) mais possèdent un objectif qui ne peut pas être changé. Ils ont eu un petit succès en argentique au milieu des années 1990. Ils ont fait leur retour avec le numérique. Dans ce cas, la critique vient souvent du fait que l'image n'est jamais observée via un viseur optique, mais via un écran LCD, même dans le viseur. De plus en plus de marques commercialisent leurs appareils photos numérique bridge
Hybride
Avec la
sortie du DMC-G1, Panasonic a inauguré un nouveau type d'appareil : le
Micro 4/3 : Ni reflex, ni bridge, mais un appareil muni d'une visée
électronique et d'une optique interchangeable. Actuellement, il existe
notamment la série Olympus PEN[1]. Ces
appareils sont également appelés les "EVIL", "mirrorless"
ou "sans miroir", pour "electronic viewfinder interchangeable
lens" ou "appareils à viseur électronique et objectifs
interchangeables
Appareil NX
Samsung a sorti mi-2009 un nouveau type d'appareil faisant également partie des hybrides : la série NX[3], techniquement comparable au Micro 4/3, avec un capteur de type APS-C. Comme précédemment, ces appareils n'ont pas de visée reflex, remplacée par une visée électronique.
Appareil numérique reflex
Les appareils reflex numériques allient les propriétés des appareils reflex classiques (interchangeabilité des objectifs) et de la technologie numérique qui capte la lumière sur un support de type électronique. La visée s'effectue par l'objectif grâce à un prisme et un miroir.
Studio photo numérique
Il existe des studios photos compacts qui se connectent directement au PC via USB. Couplés à un logiciel de traitement et de retouche d'image, ils permettent d'effectuer aisément plusieurs prises de vue d'objets à la minute, ou une animation 3D tout aussi rapidement. Ce nouveau concept est distribué dans plusieurs pays, principalement proposé aux professionnels et aux entreprises pour optimiser la création d'images des produits pour tous types de support marketing et publicité. Ce type de studio photo bureautique permet à un non-professionnel de l'image de réaliser simplement et rapidement des clichés de qualité technique honorable. Cette technologie repose sur trois éléments principaux :
- Un caisson lumineux USB diffusant un éclairage homogène et constant en lumière « du jour ».
- Un logiciel de capture et de gestion d'images connecté en temps réel.
- Un profil ICC spécifique au système permettant une gestion du rendu des couleurs.
Le studio photo numérique permet de faire un packshot pour des objets comme des bijoux, des articles de mode, des appareils électroniques et même une moto!
Histoire de l'appareil
Histoire de l'appareil photo
Le principe de l'appareil photographique de Alexander S. Wolcott n'ayant pas ravi les photographes de l'époque, Fox Talbot s'orienta différemment. Il comprit qu'en utilisant une chambre noire trop grande, la lumière se dissipait. Il eut donc l'idée d'utiliser une chambre noire réduite ; ainsi, la lumière était concentrée en un point. De plus, en utilisant des objectifs de courte focale, la luminosité était conservée. Aussi appelés "souricières", ces appareils, dont certains mesuraient six centimètres de côté, ne se révélèrent pas assez puissants (négatif de 6 cm²) et Talbot les rejeta. Lorsque l'on appuie sur le déclencheur, l'obturateur s'ouvre, la lumière entre par l'objectif, passe par le diaphragme, et impressionne le film. C'est la phase d'exposition, pendant laquelle la lumière agit sur le film. Cette phase se termine à la fermeture de l'obturateur.
Le Mamouth
Ou le plus gros appareil photographique jamais construit jusqu'à aujourd'hui. Il pesait 700 kg et sa plaque de verre atteignait le poids astronomique de 650 kg, pour 3 m² de surface.
Il mesurait quatre mètres de long et il fallait jusqu'à quinze hommes pour le manœuvrer. Construit à Chicago pour une société ferroviaire, il reçut le "Grand Prix Mondial" en 1900 lors de l'Exposition universelle de Paris.
André Adolphe Eugène Disdéri
Grâce à la photographie, se faire tirer le portrait revenait à moindre coût. Cependant, les plus modestes ne pouvaient se le permettre. André Adolphe Eugène Disdéri inventa un nouvel appareil photographique pouvant prendre jusqu'à 12 photographies sur une seule plaque de verre, réduisant ainsi leur prix. Ce genre d'appareil possédait un bouton de mise au point par objectif et certains utilisaient des focales différentes, variant ainsi l'angle de prise de vue.
Fait historique : En 1859, Napoléon III, peu avant son voyage vers l'Italie, s'arrêta dans la boutique de Disdéri pour s'y faire tirer le portrait. La venue de l'Empereur se répandit dans tout Paris, et l'engouement fut tel que nombre de studios ouvrirent et se mirent à pratiquer cette technique. Disdéri fut reconnu photographe officiel de la Cour et devint riche. Il gaspilla sa fortune et mourut ruiné.[réf. nécessaire]
Brownie
Brownie fut le nom d'une longue série d'appareils photo populaires produits par Kodak. Le Brownie popularisa le concept de la photographie bon marché et de la prise de vue instantanée. Le premier Brownie apparut en février 1908[1] : c'était un modèle très simple avec un simple ménisque comme objectif, au format 6x6 cm. Il était vendu au prix de 10$.
Leica
Le Leica, mis au point par Oskar Barnack à partir de 1905, est le premier appareil utilisant le film 35 mm, format alors utilisé uniquement par le cinéma. Il est apparu en 1924 et est toujours à l'heure actuelle synonyme de qualité en photo argentique. Le passage au numérique a été plus difficile pour la célèbre marque allemande qui tente depuis de rattraper son retard en la matière avec la sortie fin 2004 du Leica M8.
Leica 0
Rolleiflex
Le Rolleiflex, un appareil emblématique.
En 1929, appareil 6x6cm bi-objectif. Les deux objectifs, solidaires, servent, l'un à la mise au point, l'autre à la prise de vue. D'un emploi discret, ce fut pendant de nombreuses années l'appareil photo des reporters couvrant les manifestations publiques (sportives, politiques, culturelles, mondaines ou autres).
Minox
Minox B avec viseur d'angle et porte-flash
Conçu par l'ingénieur Walter Zapp dans les années trente pour l'entreprise lettone VEF, le Minox est un produit destiné au marché de luxe. Ses qualités : très petite taille, robustesse, excellente qualité d'image, font qu'il est adopté par les services de renseignements des Alliés et de l'Axe pendant la Seconde Guerre mondiale. Durant la Guerre froide, différents modèles sont en service dans les deux camps. Le cinéma s'empare rapidement du Minox et l'utilise régulièrement dans les films d'espionnage, ce qui le rend populaire auprès du grand public. Le film, d'une largeur de 9,2 millimètres, est enfermé dans une cassette pouvant contenir 50 vues, réduite actuellement à 36 ou 15 vues. L'image fait 8 x 11 millimètres. Il y a eu de nombreux modèles. Le plus populaire fut le Minox B produit à 384 327 exemplaires entre 1958 et 1972.
Ploroid
Le Polaroid SX-70
La commercialisation du premier appareil à développement instantané (Polaroid 95), par l'Américain Edwin H. Land (1909-1991) en 1948, marque une avancée significative dans les techniques modernes d'émulsionnage au regard des multiples problématiques qui ont dû être résolues pour finaliser le concept. Ce procédé, initialement monochrome, fut adapté à la couleur en 1963 après l'invention du film Polacolor. Il connaîtra ensuite de profonds remaniements pour donner naissance au système SX-70 (1972) qui inaugurera une nouvelle ligne d'appareils plus léger et de surfaces sensibles rendant possible le développement instantané, et en plein jour, au sein d'une enveloppe scellée qui conserve dès lors tous les produits résiduels issus du traitement.
Nikon
Le fameux Nikon F
Le Nikon F est premier reflex professionnel de grande
diffusion. Créé sur la base du SP, il offre des viseurs interchangeables (avec
ou sans cellule, TTL ou non) assurant une couverture de
100 % de l'image enregistrée et la motorisation. C'est lui qui établira le
"mythe Nikon" dans l'esprit du public avec le film Blow-up. Il
sera produit de 1959
à 1974 et deviendra
l'appareil des reporters de guerre au Viêt Nam.
Hasselblad
Hasselblad 503CW avec optique Zeiss Distagon 3,5/30 et dos numérique Ixpress V96C
Les modèles les plus répandus étaient ceux de la série 500, réflex avec viseur de poitrine. Leur particularité était d'avoir un obturateur central obligeant ainsi chaque objectif à être doté de son propre obturateur. Ces boitiers étaient principalement utilisés par les photographes scientifiques ou de mode. Le moment de gloire d'Hasselblad fut l'utilisation de ses appareils par la NASA, notamment lors de la mission Apollo 11[2] qui vit le premier homme marcher sur la lune.
Voir aussi sur Wikipedia
- Catégorie:Appareil photographique - Cette catégorie liste les articles décrivant de nombreux modèles d'appareils photo...
- Liste des marques d'appareils photographiques
Chronologie
Historique de la photographie
De L'invention de la photographie à l'apparition du numérique
Revivez les étapes clés de la photographie, de son invention jusqu'à l'apparition des premiers appareils photo numériques.
1826 - Premières épreuves photochimiques
1829 - La photosensibilité
1833 - Les expériences de Talbot
1839 - Les premiers positifs directs sur papier
1841 - Talbot élabore le procédé de calotype
1851 - Premiers clichés éclairés à la lumière électrique
1858 - Première vue aérienne de Nadar
1861 - Première photographie souterraine de Nadar
1864 - Début de la photographie couleur
1883 - Premiers appareils de petit format Kodak
1887 - Commercialisation du film Celluloïd en France
1904 - Les frères Lumière mettent au point l'autochrome
1920 - Utilisation de la photographie à des fins publicitaires
1924 - Nouvelles perspectives pour le photojournalisme
1925 - Apparition du flash électronique
1937 - Apparition de l'appareil compact
1948 - Apparition du Polaroïd
1980 - IBM invente l'ordinateur personnel
1982 - Le premier appareil photo numérique couleur
Photographes
Les grands photographes
Parmi les photographes ayant eu une influence notable, on peut citer :
- Liste de photographes
Notions
Notions fondamentales sur la photographie
Il y trois éléments techniques qui "créent" une photo
- L'ouverture
- la vitesse d'obturation
- la sensibilité ISO
1 L'ouverture
L'ouverture détermine la quantité de lumière qui arrive au capteur numérique. Un PETIT nombre indique une ouverture PLEINE, les objectifs de qualité démarrent par une ouverture maximum de f/2, les meilleurs objectifs et les plus chers démarrent de f/1.1 !
Sauf le fait qu'elle laisse entrer la quantité de lumière, l'ouverture détermine aussi la PdC (profondeur de champ).
Les valeurs gravées sur le côté de l'objectif sont d'habitude les suivantes :
F 22 | 16 | 11 | 8 | 5.6 | 4 | 2.4
A f/22, l'objectif laisse entrer une quantité très petite de lumière, c'est l'ouverture minimum. A f/2.4, l'objectif laisse entrer le maximum de lumière pour laquelle il a été projeté.
Chaque nombre représente une double augmentation (ou diminution) de la quantité de lumière qui entre dans l'objectif.
Par exemple: à une ouverture de f/5.6, il est permis d'entrer 2 fois plus de lumière qu'à une ouverture de f/8, et 2 fois moins de lumière qu'à une ouverture de f/4.
Dans le
cas des appareils photo numériques automatiques, on ne voit pas ces nombres
inscrits sur le côté de l'objectif, le processus d'ouvrir et de fermer
l'ouverture est contrôlé de manière électronique, et il a aussi des incréments
comme: 5.9 ou 8.2.
2 Vitesse d'obturation
L'obturateur est le dispositif qui contrôle la durée d'exposition de la photo. La durée d'exposition commence d'habitude à 1/2000 s. et peut arriver jusqu'à 30 s.
A la durée d'exposition 1/250 s., l'obturateur laissera entrer 2 fois plus de lumière qu'à 1/500 s. et 2 fois moins de lumière qu'à 1/125 s.
La durée d'exposition détermine si la photo sera
"secouée" ou bien claire comme du cristal. Par exemple : si vous
voulez prendre une photo d'une fontaine. Vous avez deux options, utiliser une
exposition courte ou longue. Une exposition courte (de 1/2000 s.)
"gèlera" les gouttelettes d'eau dans l'air ; le détail de chaque gouttelette
sera clairement visible dans la photo. Une durée d'exposition longue (de 1 s.)
créera un effet spécial où les traces des gouttelettes qui tombent seront unies
pour former des plans d'eau.
Priorité Ouverture | Vitesse d'Obturation 1/25 | Valeur Ouverture 8 | Sensibilité ISO 50
Priorité Ouverture | Vitesse d'Obturation 1/1000 | Valeur Ouverture 3.2 | Sensibilité ISO 50
3 Sensibilité ISO
La sensibilité ISO est le troisième élément qui "crée" une photo. Elle est exprimée d'habitude par les nombres suivants:
50 | 100 | 200 | 400 | 800 | 1600 | 3200
Ces nombres montrent la "rapidité" avec laquelle le capteur numérique réagit à la lumière envoyée à travers l'ouverture et l'obturateur.
Un petit nombre signifie que la durée de prendre une photo est relativement longue, un grand nombre signifie que la durée est très courte.
Mais les choses sont relatives si l'on parle de l'utilisation correcte des options ISO. Dans le cas d'un appareil photo numérique ordinaire, la valeur ISO est comprise entre 50 et 400. Une sensibilité ISO de 50 est utilisée d'habitude pendant les journées ensoleillées, tandis que les valeurs 200 et 400 ISO sont utilisées dans des conditions de lumière faible (comme les intérieurs ou pendant la nuit).
Il y a aussi un problème avec la qualité de l'image en ce qui concerne la sensibilité ISO. Aux valeurs élevées de la sensibilité, 400, 800, l'image contiendra du "bruit", donc il faut utiliser autant que possible une sensibilité ISO faible.
Voici un tableau qui expliquera davantage comment
l'ouverture, la vitesse d'obturation et la sensibilité ISO sont utilisées
simultanément pour "créer" une image. Je donnerai un exemple
théorique de la manière de fonctionnement simultané de ces trois indicateurs :
à une sensibilité ISO de 100, vous
sélectez une ouverture de f/8 et la vitesse d'obturation est calculée par l'appareil photo à 1/250 s. La même image* peut être créée, mathématiquement parlant, en utilisant les options suivantes:
pour une sensibilité iso de 100
- f.16 au 1/60
- f.11 au 1/125
- f.8 au 1/250
- f.5.6 au 1/500
- f.4 au 1/1000
*même image - théoriquement la même, mais avec des effets différents sur l'image finale, réelle.
Comme vous pouvez le voir, lorsque la sensibilité ISO est constante, l'ouverture et la durée d'exposition augmentent ou diminuent en connexion l'une avec l'autre ; si l'ouverture laisse plus de lumière dans l'appareil photo, la vitesse d'obturation diminue pour compenser et pour donner l'exposition parfaite.
Mais
qu'arrive à ces nombres théoriques si vous établissez la sensibilité ISO à 50?
Regardez:
pour une sensibilité iso de 50
- f.11 a 1/60
- f.8 a 1/125
- f.5.6 a 1/250
- f.4 a 1/500
2.8 a 1/1000
Vous pouvez modifier l'ouverture, gardant la constante de vitesse d'obturateur, ou vous pouvez modifier la vitesse d'obturateur, tout en gardant la constante de valeurs d'ouverture :
pour une sensibilité de 50 iso
- f.16 a 1/125
- f.8 a 1/250
- f.5.6 a 1/500
- f.4 a 1/1000
- f.2.8 a 1/1250
1er Choix
Premier choix
Horizontal ou vertical ?
- C’est la première décision à prendre lorsque l’on cadre un sujet.
- D'une façon générale, une image paraît mieux équilibrée, plus stable si elle est placée en largeur car ce cadrage correspond à une vision humaine.
- En effet nos yeux balayent l’espace de gauche à droite, d’où cette impression…
- Il faut noter également que la prise en main des boîtiers est horizontale.
- La majorité des supports audio visuel sont horizontaux (Tv, moniteur pc, affiches publicitaires 4x3m...)
Cadrage horizontal
Maintenant on appelle le cadrage horizontal, le format « paysage ». Il est vrai qu’il convient tout à fait à la prise de vue d’une scène générale (paysage, groupe de personne…) et toutes les actions qui se déroulent sur la largeur (course de voiture par exemple)
Le cadrage horizontal est conseillé pour les paysages.
Cadrage vertical
L’œil est moins habitué aux compositions verticales car il doit balayer la photo de haut en bas.
De plus, une impression d’optique nous fait croire qu’une photo cadrée verticalement est plus grande qu’une photo prise horizontalement (plus précisément que les deux extrémités sont plus éloignées sur la photographie verticale !).
Du coup, l’œil humain accorde moins d’importance aux éléments se situant tout en haut ou tout en bas de l’image.
On appelle le cadrage vertical, le format « portrait », il convient donc parfaitement aux portraits mais attention de ne pas en faire une règle.
Il convient également aux prises de vue de sujets ou d’actions se déroulant dans la hauteur (escalade par exemple) ou pour accentuer des actions en hauteurs (saut a la perche).
dans la photo ci-dessus la scène se déroule dans la hauteur
Le format de votre prise de vue va donc avoir une réelle incidence sur la signification que vous allez donner à vos photos.
Voici un petit résumé :
- Carré : On peut faire des photos en moyen format (ainsi plus besoin de se poser la question horizontal ou vertical ?) mais ce format est assez monotone et ne convient qu’à peu de sujets…
- Rectangulaire : Le format classique rectangulaire comporte des lignes fortes qui dynamisent la photo.
- Horizontal : un cadrage horizontal donne une impression de calme, de profondeur et de distance.
- Vertical : un cadrage vertical donne une impression d'action et de proximité.
Le point de vue
- Le photographe choisi une position par rapport au sujet, cette position est porteuse de sens, on l’appelle le point de vue. Le photographe indique ainsi son rapport avec le sujet.Il faut donc choisir le point de vue le plus adapté pour retranscrire les sentiments que le sujet nous a inspiré. Si le point de vue est rapproché, le photographe exprime une certaine intimité avec le sujet alors que s’il s’éloigne, on va ressentir une certaine distance. On parle surtout de point de vue selon la position plus ou moins en hauteur par rapport au sujet. Il y a donc trois possibilités :
- Hauteur-d'œil
- Plongée
- Contre pllongée
Hauteur d'œil
C'est la position normale, le photographe est à la même hauteur que le sujet.
A hauteur d'œil, le sujet n'est pas déformé
Plongée
Dans cette position, le photographe se situe plus haut que le sujet à photographier, il oriente donc l’appareil
photo vers l
e bas (d’où le terme plongée…). Un tel cadrage donne une certaine impression de solitude et de détresse. Le photographe domine en quelque sorte le sujet. Ce point de vue va écraser les perspectives et déformer les éléments. La plongée donne plus d’importance aux lignes en accentuant les surfaces horizontales. Il est recommandé de cadrer le sujet principal assez serré et surtout d’éviter tous les éléments parasites.
Attention à ne pas se mettre en plongée lorsque l’on photographie un enfant par exemple, il est préférable de s’accroupir pour se mettre à hauteur d’œil.
La plongée r
apetisse le sujet, le déforme
Contre plongée
En contre plongée, le photographe est plus bas que son sujet, il oriente l’appareil vers le haut.
Un tel cadrage donne une certaine impression de puissance et de domination du sujet.
Ce point de vue va accentuer les
perspectives et réduire les plans horizontaux.
Le sujet est mis en valeur (l’arrière plan a encore moins d’importance) mais il
est, là aussi, déformé.
En effet, les éléments proche de l’objectif semblent beaucoup plus importants que leur taille réelle.
La contre plongée agrandi le sujet, le déforme
Le point de vue varie également selon le type de focale que l’on va utiliser :
Une focale courte (grand angle) va amplifier considérablement la
profondeur de champ (et les déformations) alors qu’une focale longue
(téléobjectif) va écraser les perspectives et la profondeur.
La taille des plans
La taille des plans est basée sur le découpage de la silhouette humaine.
On utilise plus souvent cette notion de plan dans le langage filmique
mais il convient également à la photographie pour identifier les différents
types de cadrage.
Le plan général (PG)
Le plan général consiste à prendre le sujet dans son environnement général Le sujet est donc vu avec un certain recul puisqu’il est intégré à ce grand espace. C’est le plan idéal pour insister sur l’étendue de l’endroit photographié et sur la forte relation entre le sujet et le lieu où il se trouve. Il faut utiliser une petite ouverture pour obtenir une zone de netteté qui s’étant du premier à l’arrière plan (grande profondeur de champ).
Le sujet n'est pas mis en valeur
Le plan d'ensemble (PE)
Le plan d’ensemble est un cadrage plus resserré que le plan général.
Le sujet occupe une plus grande partie de l’image, il est devenu indentifiable mais sa relation avec son environnement reste toujours prépondérante.
On utilise, là aussi, une petite ouverture.
Le sujet et son environnement sont aussi importants l'un que l'autre
Le plan moyen (PM)
Le plan moyen est un cadrage
resserré sur le sujet principal.
Il doit apparaître en entier sur la photo.
Dans ce genre de plan, on s’intéresse beaucoup moins au décor.
Il faut soit se rapprocher du sujet soit utiliser une longue focale.
Le sujet est plus important que le décor
Le plan américain (PA)
Le plan américain consiste à cadrer un personnage à mi-cuisse.
Le décor est secondaire, on va donc isoler le sujet en réduisant la profondeur de champ (grande ouverture, longue focale). Il est déconseillé d’utiliser des grands angles qui déformeraient le sujet.
C'est le cadrage le plus utilisé dans les Western américain
Tres utilisé surtout au cinéma beaucoup moins et a déconseiller en photo
Le plan rapproché (PR)
Il y a deux types de plans rapprochés :
le plan rapproché taille (PRT) et le plan rapproché poitrine (PRP).
On ne voit que la partie supérieure du sujet (coupé à la taille ou à la poitrine comme le nom l’indique).
On utilise là aussi une grande ouverture.
Un cadrage rapproché permet d'isoler le sujet
Le gros plan (GP)
Le gros plan consiste à cadrer une
partie importante du sujet pour la mettre en valeur.
Le décor est alors inexistant. Il faut rester vigilant sur les
détails car le moindre défaut sera visible sur la photo. Il est primordial de bien
travailler l’éclairage du sujet.
On met en valeur une partie du sujet
Le très gros plan (TGP)
ou
plan de détail
Le très gros plan consiste à remplir son cadre par une petite partie du sujet (cette partie doit avoir son importance bien évidemment).
On isole donc un détail (une bague de fiançailles par exemple) ou une partie du corps humain (un œil par exemple).
Le photographe va rechercher une forme pure, une texture intéressante.
Il ne faut pas oublier de se mettre en mode macro et de bien exposer son sujet. On montre ici un détail du sujet